Il faut se saouler d'oiseaux à en mourir
d'éclatements d'iris et de crépuscule,
de rires et de chansons à pleines mains
et laisser la gravité des sacoches
aux tristes collecteurs d'impôts,
laisser dire ceux qui conseillent
de perdre sa vie à la gagner.
S'obstiner dans l'espérance
des bras ouverts dans la rue,
en un festin d'indiscipline.
Il faut marcher,
c'est en marchant qu'on arrive finalement.
Ceux qui sont au long du chemin
distribuent la joie comme l'eau.
Il faut vivre tous les possibles jusqu'à renaître,
fonder à nouveau la terre au nom des fils.
Il est urgent de construire le vrai,
la maison définitive des ultimes fraternités.
Extrait de "Prensa Callejera". Traduccion: Patrick Cintas- in: http://jean.dif.free.fr)
martedì 22 luglio 2008
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